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18 mars 2024 1 18 /03 /mars /2024 11:08

Au fil de la dernière décennie, j’ai eu l’immense privilège d’accompagner des entreprises, petites et grandes, dans leur quête d’innovation. À travers des missions de conseil et des sessions de formation ciblées, j’ai développé et affiné une méthodologie destinée à structurer et à accélérer la démarche d’innovation au sein des organisations.

 

▶ COMPRENDRE L’ADN DE L’INNOVATION

Il faut commencer par cadrer le sujet sur un point essentiel : l’innovation n’est pas quelque chose qui arrive par hasard. L’innovation découle d’un processus qui se manage. L’innovation résulte donc d’une démarche managériale. Elle doit être incluse dans la culture managériale de l’entreprise. Ça ne peut pas être un compartiment auquel on s’intéresse de temps en temps.

À ce premier point on peut ajouter la considération suivante : c’est un processus qui se structure comme d’autres processus de l’entreprise.

Ceci peut paraître paradoxal, voire contradictoire. Il est aisé d’imaginer que l’innovation résulte d’une sorte de bouillonnement aléatoire, de mouvement brownien. Pourtant, une démarche d’innovation ne peut être efficace que si elle est pilotée. Si la créativité ne peut s’épanouir que dans un contexte le moins cadré possible, elle ne résume pas l’ensemble du processus innovant. Elle n’en est qu’une brique.

Ce sont les deux premiers points à clarifier pour lever les freins à l’innovation dans les entreprises.

Ces remarques font échos au travaux dans le domaine de la Théorie Formelle du Design (Design Formal Theory) et à ceux du Centre de Gestion Scientifique de l’École des Mines de Paris.

 

Booster l'innovation : retour d'expérience

▶ UNE METHODOLOGIE SUR-MESURE

Le potentiel d’innovation est universel : quelle que soit la taille de l’entreprise, quelle que soit son activité. On peut innover dans le domaine du service, dans la, fabrication de biens, dans le domaine organisationnel, dans le domaine commercial…

Chaque entreprise est unique, et il n’existe pas de solution miracle applicable à tous. Mon approche est donc hautement personnalisée. Elle repose sur trois piliers fondamentaux :

- L’implication active des équipes ou l’innovation collaborative : dans tout ce que j’ai pu voir l’innovation est le résultat d’un travail collaboratif. L’image du chercheur qui fait une découverte fantastique seul dans son laboratoire ne correspond pas à la dynamique au sien des entreprises. L’innovation est un sport d’équipe.

En impliquant activement les collaborateurs à chaque étape, vous favoriserez l’émergence de nouvelles idées et renforcerez l’adhésion au processus d’innovation. C’est pourquoi l’innovation est à placer dans le champ du management.

- La formation et le développement des compétences : pour créer un terreau favorable à l’innovation, la question des compétences/connaissances est importante. Il faut enclencher un cercle vertueux : une entreprise qui innove voit ses équipes développer de nouveaux champs de connaissances et réciproquement, l’extension du champ des connaissances nourrit le potentiel innovant. Là encore, le suivi des compétences est du ressort du management.

- La structuration de la démarche : L’innovation nécessite structure et discipline pour passer de l’idée à la réalisation. J’aide les entreprises à mettre en place les processus et les cadres nécessaires pour que l’innovation soit durable et alignée avec leurs objectifs stratégiques.

 

L’avenir appartient à ceux qui osent innover. Si vous êtes prêts à booster l’innovation au sein de votre entreprise, je suis là pour vous accompagner. Ensemble, explorons les possibilités infinies que l’innovation peut offrir à votre organisation.

 

 

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15 mars 2024 5 15 /03 /mars /2024 18:57

▶ QUELS ENJEUX  POUR LES MANAGERS

Les objectifs stratégiques des entreprises, quelle que soit leur taille, sont systématiquement corrélés à des enjeux économiques : amélioration du résultat d’exploitation, gain de compétitivité, amélioration de la trésorerie, reporting financier à un groupe, KPi, préparation d’investissement, réorganisation des flux de production, des stocks…

Pourtant, beaucoup de managers en charge d’objectifs opérationnels ont souvent du mal à faire le lien entre les enjeux économiques et les objectifs qu’ils pilotent sur le terrain.

De même, le lien entre des décisions de managements quotidiennes et leur impact économique n’est pas évident pour eux.

Cette compétence est centrale pour donner du sens aux objectifs, et rendre les plans d’action plus efficaces.

Former les mangers à l'économie d'entreprise

 

▶ RETOUR D’EXPERIENCE

L’expérience montre 4 choses :

1 / Le niveau de culture économique est souvent très faible dans les entreprises françaises, chez les managers et même parfois au sein des directions. Il y a beaucoup de confusions et d’approximations sur les principaux concepts économiques.

2 / Paradoxalement, il y a une attente, et je dirais même que les personnes de terrain, opérateurs par exemple, sont prêts, aujourd’hui, à entendre un discours économique. Même si les directions sont souvent frileuses à cette idée.

3 / Aborder les questions économiques et faire le lien avec les problématiques opérationnelles de l’entreprise (projets, objectifs actuels) est souvent de nature à donner du sens et à déclencher une mobilisation des managers et des équipes. Une culture de base en économie permet de vulgariser les enjeux et d’en faciliter la communication sur le terrain.

4 / Et c’est peut-être le point le plus important : c’est un facteur de développement personnel. Mieux comprendre les enjeux économiques est un facteur de progression dans le management. Cela permet, en particulier, de prendre de la hauteur dans sa fonction, d’avoir une compréhension plus globale de l’entreprise. Ce type de formation devrait être incontournable pour le passage au statut cadre, ou pour l’accès à un comité de direction.

 

▶ UN PEU DE PÉDAGOGIE

L’approche pédagogique est très importante pour la réussite de cette formation. Il faut d’abord dire qu’il ne s’agit pas d’une formation à la comptabilité. La formation se concentre plutôt sur le lien entre les décisions d’entreprise et leur impact  économique.

C’est pourquoi la formation que je propose est conçue autour d’exercices pratiques en programmation linéaire, mettant en évidence la dynamique économique de l’entreprise, les flux et l’évolution des grands équilibres. Pour chaque séquence pédagogique, un exercice de synthèse permet de fixer les notions. La succession d’exercices pratiques alternant la découverte des notions  puis la mise en pratique donne une réelle dynamique indispensable à une formation sur ce thème.

Former les mangers à l'économie d'entreprise

 

 

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12 mars 2024 2 12 /03 /mars /2024 13:13

Depuis 20 ans, mes interventions dans le domaine du management et de l’organisation des entreprises sont inspirées par le principe de subsidiarité.

Je vous propose de faire le point sur ce sujet.

▶ COMMENÇONS PAR DÉFINIR LES CHOSES

Pour bien clarifier le sujet, il est utile de revenir au fondement de ce principe.

On peut l’énoncer ainsi :

Il faut laisser aux personnes de chaque niveau d ‘une organisation les actions dont elles peuvent s’acquitter de leur propre initiative :

- les niveaux hiérarchiques supérieurs ont pour seul but d’aider les personnes des niveaux en-dessous d’eux, de suppléer à ce qu’ils ne peuvent faire par eux-mêmes. Ils ne doivent ni les détruire, ni prendre leur place,

- le seul cas où un supérieur hiérarchique peut se substituer à une personne subordonnée , c’est quand il y a carence de ce dernier.

Par exemple, les décisions doivent être prises au niveau le plus proche possible des personnes concernées, c'est-à-dire par la plus locale des autorités compétentes, à condition qu'elles soient capables d'effectuer les tâches en question de manière efficace et satisfaisante.

En d'autres termes, selon ce principe, un pouvoir central ne devrait intervenir que si les objectifs d'une action donnée ne peuvent pas être atteints de manière adéquate par les actions des communautés plus petites agissant indépendamment. Le principe de subsidiarité vise à garantir une prise de décision efficace, en rapprochant la gestion et la résolution des problèmes de ceux qui sont directement affectés.

▶ QU'EST CE QU'UN PRINCIPE ?

En complément de cette définition, je vais aussi rappeler la définition du terme « principe » afin de bien en comprendre la portée :

Un « principe » est une idée de base qui guide les actions, les décisions et les politiques. Les principes sont souvent utilisés pour définir les normes fondamentales qui sous-tendent la manière dont les organisations ou les individus agissent et prennent des décisions. En essence, un principe agit comme une boussole intellectuelle, aidant à naviguer dans des situations complexes en fournissant un cadre stable et cohérent sur lequel s'appuyer.

On peut résumer en disant qu’un principe est un point de repère intellectuel qui préside à des choix et des actions.

▶ ATTENTION !

La subsidiarité n’est pas « laisser les gens se débrouiller ». C’est être vigilant dans deux sens : leur permettre d’agir de façon responsable, en veillant à ce que les conditions soient réunies pour qu’ils puissent agir et remplir leurs missions. Adopter le principe de subsidiarité est d’abord un principe de vigilance pour les principaux responsables. Il faut s'intéresser aux personnes !

C’est un devoir de justice des managers de veiller à ce que les personnes puissent bien faire leur travail.

D’autre part, l’application du principe de subsidiarité ne signifie pas la disparition des managers et encore moins de la direction. Chacun conserve des attributions propres qui sont définies dans l’organisation de l’entreprise. C’est là qu’il est utile de réaliser une cartographie des pouvoirs.

Le schéma ci-dessous résume visuellement la philosophie du principe de subsidiarité.

PRINCIPE DE SUBSIDIARITÉ : LES FONDAMENTAUX

Pour en savoir plus sur le déploiement de la subsidiarité dans votre organisation, vous trouverez l'article suivant   ICI

Un autre article sur la différence entre délégation et subisdiarité    ICI

 

 

 

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12 mars 2024 2 12 /03 /mars /2024 13:13

Nous venons de voir les fondements du principe de subsidiarité    ici.

Je vous propose maintenant de voir ce que le déploiement de ce principe implique pour les organisations.

 

▶ ​​​​​​​QUELLES CONSEQUENCES PRATIQUES ?

Déployer le principe de subsidiarité dans une entreprise implique d'adopter une approche de gestion qui favorise la prise de décision au niveau le plus proche possible de l'endroit où les problèmes se posent et où les actions sont réalisées.

Voici quelques points de repères pour réfléchir au déploiement du principe de subsidiarité dans une organisation :

  • Décentralisation des décisions : la dynmaique du principe de subsidiarité va à l’inverse d’une organisation centralisatrice. On va plutôt chercher à encourager la prise de décision à des niveaux inférieurs de l'organisation, là où les employés sont en première ligne et ont une meilleure compréhension des problèmes quotidiens. Cela implique de confier plus de pouvoirs et de responsabilités aux managers intermédiaires et aux salariés sur le terrain.
  • Autonomie des équipes : cela signifie que des équipes autonomes sont capables de gérer leurs propres projets et de prendre des décisions sans avoir besoin d'une approbation constante de la direction. Cela favorise la réactivité et l'innovation au sein de l'entreprise. Il faut bien sûr définir le périmètre d’autonomie de chaque niveau. Le principe de subsidiarité doit être structurant pour l’organisation.
  • Formation et développement : c’est un point clé ! Il est indispensable de prévoir la formation et le développement personnel des employés pour qu'ils aient les compétences et la confiance nécessaires pour prendre des décisions adéquates. Cela inclut le développement des compétences en leadership pour les managers de tous les niveaux. Il serait injuste de lancer les personnes dans ce mode de fonctionnement sans les accompagner. D’autre part, j’ai pu constater que l’appropriation de ce principe ne se fait à la même vitesse par tous les collaborateurs. Certains se l’approprient très vite et s’épanouissent rapidement avec. D’autres vont prendre plus de temps, souvent par manque de confiance en eux. L’accompagnement des managers est alors un point important.
  • Communication ouverte : le principe de subsidiarité implique d’établir des canaux de communication ouverts pour faciliter le partage d'informations entre les différents niveaux de l'organisation. Cela permet de s'assurer que les décisions sont prises avec une compréhension complète du contexte et des objectifs globaux de l'entreprise. C’est un gage de cohérence.
  • Soutien et encadrement : les différents niveaux de management doivent soutenir les employés dans leur prise de décision en fournissant des conseils et un encadrement lorsque nécessaire, sans pour autant reprendre le contrôle. Cela inclut la mise en place de mécanismes de feedback et de systèmes de reconnaissance des réussites.
  • Evaluation et ajustement : Mettre en place des processus d'évaluation pour surveiller l'efficacité de la prise de décision décentralisée et ajuster les politiques et les pratiques en conséquence. Il est crucial d'être flexible et ouvert aux ajustements pour améliorer continuellement l'efficacité organisationnelle.
  • Renforcement de la culture d'entreprise : Cultiver une culture d'entreprise qui valorise la confiance, la responsabilité individuelle, et qui reconnaît l'importance de donner à chacun le pouvoir d'agir. Cela crée un environnement où les employés se sentent valorisés et motivés pour contribuer au mieux à la réussite de l'entreprise. Il est de la responsabilité de la direction de clarifier les politiques d’entreprise dans les différents domaines, qui sont des aides à la décision pour les collaborateurs.

▶ ​​​​​​​QUELS BENEFICES POUR VOTRE ORGANISATION ?

Les bénéfices se situent à plusieurs niveaux :

1/ Au niveau des équipes :

L’effet est l’augmentation de la satisfaction et de l'engagement des employés, en leur donnant un sentiment d'appartenance et de contribution personnelle à la mission de l'organisation. La responsabilisation découlant de la subsidiarité renforce le caractère personnel du travail et le lien entre l’implication de chacun et le résultat.

C’est aussi un atout à mettre en avant dans le projet d’entreprise lors de processus de recrutement.

2/ Au niveau de l’organisation :

L’avantage réside dans le gain de réactivité et d’efficacité. On peut aussi faire le lien avec l’agilité et la capacité d’adaptation de la structure.

3/ Au niveau des managers :

La subsidiarité est un facteur de sérénité pour les managers. Une fois que le principe est installé dans l’organisation, chacun peut se concentrer sur ses missions et responsabilités. En particulier, les managers ne passent pas leur temps à compenser des dysfonctionnements organisationnels liés au manque d’autonomie et de responsabilisation des équipes.

COMMENT DÉPLOYER LA SUBSIDIARITÉ ?

Un autre article sur la différence entre délégation et subisdiarité    ICI

 

 

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12 mars 2024 2 12 /03 /mars /2024 12:54

Il est nécessaire de clarifier ce point. S’il est vrai que la pratique de la délégation et le déploiement du principe de subsidiarité s’inscrivent dans une dynamique analogue, il y a de profondes différences de fond. On peut même dire que la délégation fait partie de la boîte à outil de la subsidiarité, mais ne peut la résumer à elle seule.

 

▶ QUELQUES RAPPELS

1/ Principe de Subsidiarité

Le principe de subsidiarité est un principe d’organisation. Il ui stipule que les décisions doivent être prises au niveau le plus proche possible des opérations ou des problèmes. Il s'agit de reconnaître et d'exploiter la capacité des personnes à prendre des décisions et à agir de manière autonome, en supposant qu'ils sont les mieux placés pour comprendre et répondre aux défis spécifiques auxquels ils sont confrontés.

La subsidiarité accorde une grande importance à l'autonomie et à la capacité de prise de décision à des niveaux inférieurs de l'organisation, avec un accent sur le soutien par les niveaux supérieurs. Elle favorise une culture organisationnelle où l'initiative et la responsabilité individuelle sont valorisées et encouragées.

Elle implique une réflexion sur la structure organisationnelle, la culture et les processus pour s'assurer que la prise de décision est aussi décentralisée que possible, tout en restant efficace. Cela peut nécessiter des changements structurels et culturels pour favoriser l'autonomie et l'efficacité à tous les niveaux.

2/ Pratique de la délégation

La délégation est un outil de management où un supérieur confie une tâche ou une responsabilité à un subordonné, tout en conservant la responsabilité finale du résultat. Elle est souvent utilisée pour gérer le temps et les ressources plus efficacement, et pour développer les compétences des employés.

Bien que la délégation implique de donner à d'autres la liberté d’agir, elle est généralement accompagnée d'un certain niveau de contrôle et de supervision. Le supérieur délègue des tâches tout en établissant des attentes claires et en surveillant les progrès.

 

▶​​​​​​​ ​​​​​​​CONCLUSION

On constate qu’il y a une profonde différence entre les deux.

La délégation est plutôt concentrée sur du « micro-management », c’est-à-dire qu’elle se concentre sur des tâches confiées à une personne en laissant une certaine marge de manœuvre. Elle est donc laissée à l’initiative du manager qui cherche à faire progresser quelqu’un de son équipe. La délégation sera appliquée de manière plus ponctuelle et contrôlée.

D’un autre côté, le principe de subsidiarité est une approche plus globale visant à développer la prise d’initiatives et la responsabilité individuelle dans l'organisation. La subsidiarité favorise une plus grande autonomie et déclenche un changement de culture au sein de l’entreprise.

Ceci ne peut se faire que progressivement. Il faut une « acclimatation » de toutes les personnes qui peuvent s’approprier ce mode de fonctionnement avec plus ou moins de rapidité. Il ne faut pas créer de traumatismes. L’accompagnement est très important.

▶ DERNIÈRE RÉFLEXION

Rédiger des fiches de fonction clarifiant les périmètres d’action de chacun est bien sûr important pour savoir « qui fait quoi » dans l’entreprise et assigner des responsabilités.

En revanche, on ne peut parler de délégation que si cette dernière procède d’un mouvement volontaire du manager qui décide d’engager le processus de délégation envers une personne de son équipe.

Il serait d’ailleurs conforme au principe de subsidiarité de laisser chaque manager définir sa propre politique de délégation vis-à-vis de son équipe. Toute intervention d’un autre niveau de management, voire de l’extérieur, s’apparenterait à de la centralisation, et serait sans doute rapidement obsolète car inadaptée aux conditions réelles du terrain. La délégation s’inscrit dans une relation de travail qui est personnelle entre un manager et une personne de son équipe. C’est donc le résultat d’une progression dans la connaissance et la reconnaissance réciproque.

Pour consulter nos deux articles précédents sur la subsidiarité   :  Lien 1   et    Lien 2

SUBSIDIARITÉ ET DÉLÉGATION : FAISONS LE POINT

 

 

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27 février 2024 2 27 /02 /février /2024 10:07

Cet article a pour but de faire le point sur le dispositif AFEST ou Action de Formation en Situation de Travail. Ce dispositif mal connu est souvent perçu comme très complexe. C'est pourtant une démarche très intéressante pour de nombreuses entreprises, particulièrement dans les filières industrielles, qui ont à faire face à des difficultés de recrutement et à des départs à la retraite.

 

À QUI S'ADRESSE L'AFEST ?

 

L’AFEST s’adresse aux entreprises qui souhaitent organiser la formation d’un salariés au sein de l’entreprise, c’est à dire assurer directement l’acquisition de compétences sur le terrain par le biais de la formation interne.

 

QUEL EST L'INTÉRÊT DE L'AFEST ?

 

L’AFEST répond à deux principaux objectifs :

  • assurer la transmission de compétences qui sont spécifiques à l’entreprise et qui, par conséquent, ne sont pas proposées par les organismes de formation habituels,
  • professionaliser la démarche de formation interne, ce qui permet de la valoriser au regard des obligations légales en matière de formation professionnelle (entretiens professionnels, bilan à 6 ans).

L’AFEST est particulièrement adaptée pour les entreprises qui ont des métiers spécifiques pour lesquels il n’existe pas de formation initiale ou continue adéquate. Elle peut par exemple être utile pour organiser la transmission de compétences de salariés devant prendre leur retraite prochainement.

 

Elle est aussi un atout dans une démarche de marketing RH en vue de rassurer de potentiels candidats sur leur intégration dans l’entreprise ainsi que dans une logique de fidélisation.

 

N'EST CE PAS TROP LOURD POUR LES ENTREPRISES ?

 

Non.

Je dirais même que ça ne doit pas l’être.

Beaucoup d’entreprises ont déjà une pratique de formation interne. Par expérience, il n’est souvent pas nécessaire de tout démarrer ex-nihilo.

La principale contrainte de l’AFEST réside dans la formalisation du parcours de formation interne. Afin de répondre aux exigences de l’AFEST, il est demandé de suivre une démarche précise. C’est là que l’accompagnement d’un consultant peut-être important.

D’autre part, les démarches AFEST mentionnent la mise en place de « phases réflexives ». D’emblée, cette expression peut inquiéter. En fait, ce n’est pas si compliqué, et c’est même assez intuitif lorsqu’on a compris le processus d’apprentissage.

On peut ajouter qu'un parcours AFEST peut aussi inclure des modules assurés par un organisme externe. On obtient ainsi un parcours mixte entre ce que l'entreprise est capable d'assurer en interne et ce qui n'a pas de valeur ajoutée à être fait en interne mais par un centre de formation extérieur.

Dernier point, il est nécessaire d’identifier en interne les fonctions de référent ainsi que de formateur AFEST.

 

QUEL EST L'APPORT D'UN CONSULTANT EXTÉRIEUR ?

 

Nous proposons un accompagnement sur mesure en partant de ce qui existe déjà dans l’entreprise afin d’avoir une démarche la plus légère possible.

La valeur ajoutée réside dans l’expérience du consultant en matière d’ingénierie des compétences et dans la capacité à structurer la démarche. C’est souvent ce qui manque au sein des entreprises industrielles.

 

Connaissez-vous l'AFEST ?

  Contact

 

 

 

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2 janvier 2024 2 02 /01 /janvier /2024 17:12

Voici les nouveaux thèmes abordés sur le blog ANTHELIA :

- Une série d'articles sur la subsidiarité en entreprise :

Les fondamentaux de la subsidiarité

Comment déployer la subsidiarité

Subsidiarité et délégation

- des réflexions sur des sujets clés :

Le management de l'innovation

Les compétences économiques des managers

Clarifications sur l'AFEST

 

 

 

 

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4 mai 2023 4 04 /05 /mai /2023 17:47

La cohésion est un des thèmes sur lequel je suis souvent consulté. Signe que c’est une préoccupation d’actualité. 

Ce n’est pas étonnant quand on connaît les contextes dans lesquels évoluent les organisations.

Toutefois dans la recherche de solutions pour renforcer la cohésion d’une organisation, il est souvent nécessaire de considérer différents niveaux. C’est ce que nous allons voir.

D’emblée, la cohésion est souvent comprise au niveau d’une équipe ou d’un service. Pour la renforcer, il existe un certain nombre d’outils qui sont abordés dans les formations ANTHELIA.

COHESION A TOUS LES NIVEAUX

Si l’équipe est le niveau le plus élémentaire, il ne faut pas perdre de vue que la cohésion se joue à l’ensemble des niveaux d’une organisation : entre les services et au sein de la ligne managériale.

 

La cohésion entre services

Il s’agit là de travailler sur ce que l’on nomme les interfaces. Il existe pour cela des outils spécifiques qui peuvent être mis en œuvre.

Si la cohésion au sein des services existe, des dysfonctionnements entre services sont souvent de nature à pénaliser l’organisation et de là, dégrader les relations entre les personnes. Il l’est arrivé de voir des situations profondément dégradées entre services (production-maintenance, commercial-technique, administratif-terrain…) qui en étaient arrivées à des conflits avancés entre personnes, voire même des répercutions sur le climat social.

Savoir identifier les causes de perte de cohésion entre services, savoir comment aborder le sujet entre responsables et comment élaborer des solutions est un savoir-faire managérial essentiel travaillé dans les formations ANTHELIA.

COHESION A TOUS LES NIVEAUX

La cohésion managériale

Il s’agit du niveau le plus sensible. La question sous-tendue est la suivante : quel est le niveau de proximité entre les différents niveaux hiérarchiques de l’entreprise ?

La ligne managériale est souvent la grande oubliée. Les symptômes sont multiples : isolement des managers, dérives comportementales dans les services, sentiment d’inefficacité du management en général, incapacité à faire avancer les projets…

Le symptôme le plus aigu est la perte de cohérence dans les décisions managériales, perçue par les équipes sur le terrain.

Or cette perception de cohérence est essentielle à la crédibilité et la légitimité des managers, et partant à leur efficacité.

Dans ses formations, ANTHELIA propose une méthode spécifique pour réaliser un diagnostic sur la cohésion managériale et identifier les outils à mettre en place pour la renforcer.

COHESION A TOUS LES NIVEAUX

Si vous souhaitez :

   - en savoir plus sur les méthodes et les outils ANTHELIA,

   - évaluer la cohésion dans votre organisation,

   - concevoir une intervention sur mesure.

N'hésitez pas à nous contacter dans la rubrique coordonnées.

 

 

 

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4 mai 2023 4 04 /05 /mai /2023 17:02

Il est assez fréquent de s’interroger sur le lien entre le sens donné au travail et la recherche de performance. Le management est-il là pour donner du sens ou pour atteindre des niveaux de performance de plus en plus élevés ? Dit autrement, est-ce que ce qui peut être ressenti comme une pression dans la recherche de performance pourrait entrer en discordance avec le souci humaniste du management ?

Avec le recul, il me semble que la notion charnière pour répondre à ces questions est celle d’objectif. Manager avec des objectifs m’apparaît de plus en plus comme essentiel : c’est un savoir-faire managérial central bien souvent ignoré.

 

Objet de confusions

Les confusions les plus fréquentes résident dans l’articulation entre objectif – intention et activité.

Pour faire simple, j’ai souvent constaté que les directions d’entreprise raisonnent très souvent plus en intention qu’en réels objectifs, et, lorsque l’on descend dans la ligne hiérarchique, on raisonne plus souvent en terme d’activité qu’en réels objectifs.

Il est alors difficile de trouver une cohérence et une convergence dans les efforts de chacun. La cohésion de l’ensemble peut aussi en être affectée.

 

ObjCohesion.png

Bref, ce que l’on croît être un objectif n’en est pas un, et finalement, personne ne travaille réellement avec des objectifs. La conséquence de cette carence est que les résultats ne sont pas au rendez-vous.

On peut aussi mentionner la confusion entre objectifs et indicateurs. Si ces deux notions peuvent avoir une certaine convergence, elles ne sont pas assimilables. Prendre des indicateurs pour des objectifs est réducteur et risqué, car ils n’ont pas la même fonction dans le management.

 

Conditions de mise en place

Avec plusieurs années de recul et de pratique, voici une méthodologie pour la mise en place d’une politique d’objectifs dans une entreprise.

 

- Première étape : bien comprendre ce qu’est un objectif

Sans cette compréhension de la part des managers, impossible de passer aux phases suivantes. Généralement, à la question qu’est ce qu’un objectif, tout le monde répond en cœur : un objectif est SMART, en référence au célèbre moyen mnémotechnique (selon les versions : Spécifique, Mesurable, Accepté ou Ambitieux ou Adapté, Réaliste, Temporellement défini).

C’est en fait insuffisant. L’acronyme SMART donne des caractéristiques souhaitables d’un objectif mais ne permet en aucun cas d’approcher la nature de l’objectif. C’est aussi une approche réductrice des objectifs, car il existe de très bons objectifs qui ne remplissent pas rigoureusement la totalité de ces caractéristiques.

Pour faire bref, l’objectif est en lien étroit avec les notions d’action et de résultat.

Quelques exercices pédagogiques développés par ANTHELIA permettent de bien faire comprendre ce qu’est un objectif.

 

- Deuxième étape : savoir concevoir et formuler des objectifs pertinents

Travailler avec un objectif revient souvent à le décliner à chaque niveau hiérarchique. Un objectif doit donc être communicable. La pertinence de l’objectif est déterminée, en particulier, par la valeur cognitive qu’il prendra pour les personnes concernées. De cette appropriation, dépendra l’implication de chacun dans l’action. Les principales qualités du manager mises à contribution seront la créativité ainsi qu’une certaine dose d’ambition. A ce titre, il est important que les managers aient un certain niveau d’ambition pour leurs équipes, leur service. Sans une réflexion sur ce sujet, il est pratiquement impossible de mettre en place une dynamique de management. Cette deuxième étape est aussi ce qui donne le caractère personnel au travail par objectif. C’est le côté humain du management, qui est porteur d’engagement personnel et donc de responsabilisation.

 

ObjDeclinaison.png

 

Cette étape peut aussi réserver un espace de négociation sur les moyens, le cadre général de fonctionnement.

Evidemment, si les objectifs sortent d’un système informatique… ne devrait-on pas plutôt parler de contraintes ?

 

- Troisième étape : savoir raisonner en plan d’action

La principale conséquence opérationnelle de travailler avec des objectifs est de raisonner en plan d’action et ainsi d’assurer un suivi et une animation efficace. Les objectifs deviennent alors un principe qui développe l’esprit de méthode.

Dans la même ligne, j’insiste de plus en plus, en formation, sur la notion de rendre-compte. Il est intéressant de voir que cette notion est assez floue pour beaucoup de managers. Je préfère le terme de rendre-compte à celui de contrôle. Ce dernier a souvent une connotation péjorative, inquiétante. De plus, les deux termes n’impliquent pas la même chose dans la relation sujet-objet. Travailler avec des objectifs permet de clarifier cette pratique du rendre-compte.

 

 ObjMethodo

 

- Quatrième étape : savoir développer le retour d’expérience

Le plus important est ici de rappeler que la finalité est la capitalisation en vue d’une progression. Les retours d’expérience gagnent à être réalisés avec une finalité pratique, opérationnelle. A défaut, ils sont soit escamotés, soit donnent lieu à une documentation abondante qui contribue à remplir ….  des tiroirs, au lieu de remplir des intelligences.

Le questionnement est généralement l’amorce de cette démarche.  Il existe ensuite de nombreux outils permettant de piloter ce retour d’expérience, selon le contexte.

 

Effets du management par objectifs

On peut lister de nombreux avantages à mettre en place une politique de management par objectifs :

Diffuser la culture du résultat

Développer un certain pragmatisme

Raisonner en terme de plan d’action

Mettre en mouvement les équipes

Assurer la cohésion de l’ensemble de l’entreprise

Réduire les tensions entre services, entre le fonctionnel l’opérationnel

Savoir où l'on va et ce que l'on recherche, le meilleur remède contre la paralysie des entreprises

Enfin, pour revenir sur les premières considérations de cet article, on peut dire que manager avec des objectifs permet d’associer certain niveau d’autonomie à un niveau d’exigence.

 Pour faire simple, on pourrait résumer cette question des objectifs à la maxime suivante « les problèmes d’aujourd’hui sont des conséquences de demain. »

 

Pour en savoir plus sur les formations au management par objectif, n’hésitez pas à me contacter : CONTACT

 

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3 mai 2023 3 03 /05 /mai /2023 17:16


Si l’on considère que l’entreprise est un corps social vivant, la circulation de l’information est sans aucun doute un élément vital de ce corps social. C’est un des principaux éléments structurants de l’organisation.
Elle a surtout un rôle essentiel dans le processus de prise de décision tant au niveau des décisions opérationnelles quotidiennes qu’au niveau des grandes décisions stratégiques.
Les deux travers devant lesquels chaque collaborateur peut se retrouver sont :
- l’excès d’information (abondance, difficulté à discerner les degrés d’importance…)
- le déficit d’information pertinent et réellement nécessaire qui peut souvent être masquée par le défaut précédent.
L'information a également un rôle dans la compréhension de ce qui se passe à l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise.
Ce thème devrait donc être l'objet d'une grande attention de la part des managers.


Rôle de l’information

Lorsqu'elle circule bien, elle est un facteur de :

cohésion, réactivité, innovation, adaptabilité,
implication et motivation, efficacité collective et personnelle,
décision efficace, connaissance de l’environnement…


Quand sa circulation est difficile, c’est un facteur de :

division, doute, stress, divergences, inquiétudes, tensions,
conflits de personnes et de priorités…


Dans la pratique, on peut penser que tout va bien dans son service ou son entreprise, et qu’il n’y a rien à creuser de ce côté-là. Pourtant, dans mes interventions, je relève bien souvent des dysfonctionnements dans ce domaine, des méconnaissances sur les enjeux de la circulation de l’information et sur la responsabilité du management dans ce domaine.
Beaucoup de tension et de gaspillage d’énergie pourraient être évités en structurant le management de l’information.
D’autre part, il est abusif de penser que parce que l’on a mis en place des messageries électroniques, des téléphones sans fils, un intranet ou un système d’affichage, cette question est réglée. Tout ce que je viens de citer fait partie des médias, c’est-à-dire des vecteurs d’information. Quand ces médias se multiplient, il faut être encore plus vigilant à la façon dont l’information va être formalisée et dont elle va circuler.


Les risques dans la circulation de l’information

Qu’est ce qui fait que l’information circule mal ? Voici quelques mécanismes classiques :

ralentissement, déformation, utilisation comme instrument de pouvoir,
effet du cloisonnement entre services,
dépersonnalisation de la circulation de l’information,
multiplication des canaux d’information au sein de l’entreprise,
concurrence interne vis-à-vis de la diffusion d’information…

Tout ceci est très dommageable pour l'entreprise, son organisation et ses équipes.


Axes de travail

Pour améliorer le management de l’information, je peux intervenir à plusieurs niveaux :

    - diagnostic-audit des besoins en information et des dysfonctionnements,
 
    - conseil et mise en place de bonnes pratiques en matière de circulation de l’information,
 
    - formation des managers aux enjeux et à la mise en place d’outils pour améliorer la vie de     l’information en entreprise.

D’une manière générale, les questions que pose ce thème sont les suivantes :

- qu’est ce que les uns ou les autres attendent de l’information ?
- quelle est la différence entre information, communication, renseignement, veille… ?
- en quoi chacun peut contribuer à la circulation d’une information pertinente ?
- quel est le rapport de chacun à l’information ? quelles attitudes sont sources de dysfonctionnements ?
- Notre entreprise utilise-t-elle bien les différents flux d’information (interne-externe, ascendante-descendante-transversale) ?
- sommes-nous capable de définir les degrés de pertinences d’information par rapport aux besoins quotidiens ?
- Tenons-nous compte des principes essentiels en matière de collecte – traitement – diffusion de l’information ?
- Connaissons-nous les différents types d’information nécessaires au fonctionnement de l’entreprise ? Savons-nous quels médias utiliser pour chacun (vitesse, risque de déformation, feed-back…) ? Connaissons-nous les risques à ne pas utiliser le bon média pour un type d’information ?
- comment créer des réseaux humains pour faire circuler l’information rapidement au sein de l’entreprise ?



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